Trahison absolue : l’alliance judéo-djihadiste prend Damas sans combats

La Rédaction
Démocratie Participative
08 décembre 2024

 

Et bien, c’est allé encore plus vite qu’on ne pouvait penser.

Damas a été prise par les bandes djihadistes d’Erdogan sans aucune opposition de l’armée syrienne.

Cela n’a été possible que parce que les cadres de l’armée ont négocié avec les djihadistes et les Turcs, dans l’espoir de sauver leurs têtes, et cela depuis déjà des mois. Nombre d’entre eux ont été achetés, à l’évidence.

Ils ne vont pas tarder à réaliser la grave erreur qu’ils ont commise. Une fois fermement établis dans les villes, les djihadistes vont progressivement liquider tous ceux qui ne sont pas alignés sur leur programme de retour au 7e siècle. C’est-à-dire tous les minorités religieuses ou ethniques.

Ce vaste territoire en vert est désormais aux mains des coupeurs de têtes d’Al Qaeda, peu importe le nom qu’ils utilisent actuellement.

Pour l’Iran, c’est un désastre stratégique, mais un désastre prévisible. Une puissante faction de traîtres agit depuis plusieurs années au sein de l’État iranien. Cette faction est menée par le perfide Zarif, qui négocie lui-même avec les juifs de Washington. Son but est de faire basculer l’Iran dans le camp US en détruisant les Gardiens de la Révolution.

Le serpent Mohammad Zarif

Il a déjà vendu Nasrallah et la totalité du leadership du Hezbollah et il ne compte pas s’arrêter là.

Les services iraniens avaient été informés de l’offensive que préparaient les Turcs et l’OTAN, mais le ministère des Affaires étrangères à la botte de Zarif s’est assuré que le gouvernement ne réagisse pas.

Aucun renfort n’a été prépositionné malgré les alertes.

Ancien chef adjoint de la Force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique, Mohammad Reza Qulamreza :

« Nous avons appris qu’il y aurait des mouvements à Idlib il y a deux mois. Nous avons interrogé les Turcs et certains pays arabes et nous avons reçu l’assurance qu’il n’y aurait pas de mouvement. C’est ce que nous a dit Hakan Fidan en particulier.

Après avoir investi 10 ans en Syrie, la Russie connaît également un revers stratégique. Cependant, tant qu’elle maintient son port à Tartous, ce revers est relatif. Tout dépend donc de ce qui va se passer sur ce front, si les Alaouites vont repousser les djihadistes ou non.

Vladimir Poutine porte une grave responsabilité dans le coup d’état qui a eu lieu. Son philosémitisme s’est avéré mortel. En laissant les juifs mener leurs opérations aériennes pendant des années contre les conseillers iraniens en Syrie, notamment autour de Damas, Poutine a empêché l’Iran de bâtir l’armature militaire qui aurait pu contribuer de manière décisive à la défense du pays.

Les juifs et les turcs l’ont doublé avec une audace aussi spectaculaire que peu surprenante.

Le résultat, c’est que nous avons désormais un état djihadiste qui avance sur les bords de la Méditerranée avec la protection de la Turquie, un état de l’OTAN.

Parmi les joyeusetés au menu, le soutien immédiat des djihadistes de Damas à ceux du Liban sous le regard bienveillant des juifs.

Les juifs n’aiment pas Erdogan, mais la Turquie est tenue par l’OTAN. Seul l’Iran dispose des moyens stratégiques de contenir les menées des juifs au Proche-Orient.

Les Russes vont prochainement découvrir ce qu’il en coûte de négocier avec les juifs de Tel Aviv. La Syrie va devenir une gigantesque école de formation au djihadisme international, un Afghanistan à la puissance dix. La CIA et l’OTAN vont y former à grande échelle les djihadistes du monde entier qui seront chargés de mettre le feu au Caucase et au delà, mais aussi en Asie centrale jusqu’au Xinjiang, en Chine, et bien sûr en Europe.

Erdogan dispose de deux cartes dont les juifs veulent se servir contre l’Eurasie : le djihadisme et le racisme panturque. Il le met déjà en place avec l’Azerbaidjan en liquidant l’Arménie.

Parmi les groupes djihadistes qui ont mené l’offensive avec le soutien turc, on trouve ceux qui arborent le drapeau de l’émirat ouighour.

🇸🇾🇨🇳 Séparatistes ouïghours en Syrie

Le Parti islamique du Turkistan en Syrie, branche syrienne des séparatistes djihadistes ouïghours anti-chinois alignés sur Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), a diffusé des images montrant ses unités d’artillerie bombardant des positions de l’armée arabe syrienne à Jobas, Idlib, plus tôt dans la journée. Coalition arc-en-ciel de terroristes…..

Ces gens à Moscou et à Téhéran n’ont pas la moindre idée de ce qu’ils ont laissé se mettre en place sous leurs yeux. Ce qu’ils comptaient économiser en ne prenant pas les mesures décisives à la reconstruction de l’État syrien et de son armée, ils vont devoir le payer au décuple d’ici peu de temps pour assurer leur propre sécurité.

Reconnaissons aux juifs leur vivacité d’esprit et leur détermination quand il s’agit d’anéantir des nations entières.

D’ailleurs, ils ont déjà saisi l’aubaine pour s’arroger de nouvelles terres au sud de la Syrie avec l’appui des djihadistes.

Les forces d’occupation israéliennes, accompagnées de chars, ont pénétré dans les territoires syriens depuis le Golan syrien occupé, tôt dimanche, selon les médias israéliens.

Le régime israélien a infiltré la zone démilitarisée en Syrie, déployant d’importantes forces dans la région d’al-Quneitra, dans le sud-ouest de la Syrie.

Cette opération intervient après que des militants syriens ont pris le contrôle de la province, suite au retrait des forces de l’armée arabe syrienne de la région.

Tant qu’on abandonne pas la lutte, ce n’est jamais fini.

Tout dépend de la situation de Bachar al-Assad, s’il est vivant ou non. S’il parvient à s’établir dans un pays ami, comme la Russie ou la Biélorussie, il serait en mesure de mettre en place un gouvernement en exil. De là, il pourrait réorganiser son réseau depuis la côte syrienne, à condition qu’elle repousse dès à présent les djihadistes avec l’aide des Russes.

Les réjouissances actuelles à Damas ne vont pas durer. Jolani n’est pas là pour faire de la figuration et tôt ou tard ses djihadistes exigeront de mettre en place l’état wahhabite pour lequel ses hommes se sont battus.

À l’évidence, ils ne marchent pas pour créer une utopie multiculturelle réglée par des élections.

al-Jolani envisage un « gouvernement islamique » pour la Syrie

Ce serait un scénario cauchemardesque pour les États arabes sunnites laïques de la région.

La Syrie, stratégiquement située au Moyen-Orient, deviendra le « centre du djihad » pour les radicaux de l’Asie centrale à l’Europe.

S’il traîne pour faire plaisir aux Turcs qui souhaitent arrondir médiatiquement les angles, les éléments purs et durs se révolteront pour s’emparer du pouvoir et proclamer un émirat djihadiste.

Il n’est pas question de nier la gravité de la situation, ou de minorer l’ampleur de la débâcle, mais tout n’est pas figé dans cette région. Loin s’en faut.

Les naïfs de l’armée syrienne qui ont accepté de baisser les armes en échange de vagues promesses auront tôt fait d’être discrédités. Cela laissera de la place à Bachar al Assad pour nouer des contacts avec des loyalistes, de structurer un réseau d’espionnage, de poursuivre son action diplomatique, notamment auprès de l’Iran, et de se poser en alternative à la sauvagerie djihadiste.

Tôt ou tard les Iraniens se réveilleront et prendront la mesure du désastre et devront contre-attaquer. S’ils en décident, une puissante force terrestre pourrait être montée pour frapper à l’est, depuis l’Irak.

Les Alaouites, à l’ouest, renforcés des loyalistes revenus de leurs illusions pourraient former une coalition avec eux et les déçus de ce coup d’état pro-turc.

Il va falloir attendre que nous sachions où se trouve Bachar al Assad et, s’il a réussi à être exfiltré à temps, qu’il communique ses intentions. Il n’y a pas d’alternative à la poursuite du combat, même si dans l’immédiat les djihadistes d’Erdogan ont le dessus.

Il y a encore deux semaines, les djihadistes au pouvoir à Damas occupaient encore l’équivalent de la zone que les soutiens de Bachar occupent en ce moment.

Tout peut changer très vite, ou relativement vite, selon la dynamique générale.

Si le Raïs est vivant, et tout indique qu’il l’est, rien n’est perdu.

Dans cette guerre apocalyptique qui s’étend, nous avons plus que jamais besoin de cet homme.

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