La Rédaction
Démocratie Participative
28 novembre 2024
Vaste programme
À Marseille, les autochtones ne rigolent pas avec les étrangers qui font de la provocation. Cinq Blancs qui s’étaient infiltrés dans la ville sont poursuivis pour propagande anti-patriotique par les tribunaux marseillais.
À la barre, ce mardi 26 novembre au tribunal correctionnel de Marseille, ils sont cinq prévenus. Tous appartiennent au groupe « défends Marseille » qui a pour vocation de « raviver l’identité marseillaise » et vient en soutien du parti du sénateur Stéphane Ravier (ex-Reconquête), « Marseille d’abord ». Ils ont été interpellés pour avoir déployé le 24 juin 2023, une banderole marquée « qu’ils rentrent en Afrique » de 18 mètres de long sur le toit d’un immeuble, en face d’un concert donné en soutien à l’ONG SOS Méditerranée. Une caméra et un sac à dos avec des fumigènes seront également saisis par la police. Dans certains de leurs domiciles respectifs, elle découvre aussi des affiches au message explicite, « À Marseille, 55% d’interpellés sont des étrangers, dehors ! », des flyers de l’Action française défendant la préférence nationale, une carte professionnelle de police… et dans les téléphones de certains, des photos de stickers marqués « brigades anti nègres », ou des gens qui prennent la pose tout sourire devant un tag « LGBT en prison », assorti de croix celtiques.
Brigades anti-nègres, j’avoue, j’ai ri.
Sur son site internet, « Défends Marseille » prône le « grand remplacement comme une activité à plein temps », et estime que l’ONG est complice de « l’invasion » et promet de mener le « combat quoi qu’il en coûte ». Face au tribunal, l’argumentaire est rodé : le terrible club des 5 veut qu’« ils » rentrent en Afrique, parce qu’ils veulent bien aider les immigrés mais… chez eux. « On veut se battre contre l’immigration illégale, on considère que ces personnes-là ne vont pas avoir tout ce qu’on leur a fait miroiter » balance Adrien, sans antécédents judiciaires, ingénieur en urbanisme. S’ils respectent le travail de SOS Méditerranée de sauver des vies de là à les « déposer » sur le sol français… Alors ils ont choisi « une phrase choc », pour « ouvrir le débat », surfant sur la polémique déclenchée en novembre 2022 à l’Assemblée nationale par le député Grégoire de Fournas (RN), qui avait eu ces mots « retourne en Afrique » à l’encontre du député LFI, Carlos Martens Bilongo qui s’alarmait du sort des migrants sur l’Ocean Viking.
Les communistes de « La Marseillaise » ne reculent devant aucun mensonge.
Fournas parlait des nègres flottants, pas de Bilongo, même si Bilongo et ses lunettes devraient également retourner en Afrique.
« J’aime la polysémie, on s’adresse aux bateaux de SOS Méditerranée » ose Marc, jamais condamné, en BTS, « profondément catholique ».
Quand les avocats des parties civiles, la Ligue des droits de l’homme, SOS racisme ou la maison des potes, font référence aux épisodes les plus sombres de l’histoire et à la détresse des réfugiés, la procureure Caroline Baudre, a requis la réalisation d’un stage de citoyenneté au camp des Milles assortie d’une peine d’emprisonnement de 3 mois si ce stage n’est pas effectué, histoire de « rappeler à ces cinq messieurs ce que peut être la réalité de personnes étrangères ». Délibéré le 15 janvier.
Je livrerais volontiers Caroline Baudre à un gang de nègres afin que cette magistrate découvre la réalité des personnes étrangères.
Cette pute a donc une alternative pour les Blancs : rééducation antifasciste dans un camp dit de « concentration » ou soumission à l’invasion afro-islamique. Décidément, en Fronsse, ça ne plaisante pas dès lors que l’on médit des crépus.
D’ailleurs, ce fameux « Camp des Milles », c’est tout un poème de SF.
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