La Rédaction
Démocratie Participative
09 décembre 2024
C’est un soulagement, Bachar al Assad est en vie.
Le seul et unique président légitime de la Syrie est arrivé à Moscou où il a rejoint sa famille.
La Russie a accordé l’asile à l’ancien président syrien Bachar Assad et aux membres de sa famille, a indiqué une source au Kremlin.
Russia has granted Syria’s former President Bashar Assad and his family members asylum, a source in the Kremlin said. TASS has summaries what is known about this to this hour:https://t.co/LEBYy8BIkh pic.twitter.com/Oz8DwdUFOV
— TASS (@tassagency_en) December 8, 2024
Ces dégénérés d’islamistes se vantent d’avoir envahi la résidence personnelle de la famille Assad à Damas, démontrant à nouveau l’homme simple et le père affectueux qu’est le chef unique de la Syrie.
Album photo du criminel Bachar al-Assad depuis l’intérieur de son palais…
Photo album of the criminal Bashar al-Assad from inside his palace…#Syria pic.twitter.com/I8zxygkKhn
— Qusay Noor (@QUSAY_NOOR_) December 8, 2024
Je hais ces macaques maléfiques avec une passion indicible.
Moscou n’est pas une destination neutre, contrairement à un état du Golfe persique. C’est une destination politique. En dépit des évolutions négatives récentes, Bachar al Assad demeure un acteur politique avec un large réseau de contacts dans toute la Syrie. En l’accueillant, la Russie dispose d’une figure centrale à l’opposition au régime djihadiste installé par l’OTAN en Syrie.
On sait ce que vaut la « joie » des gens qui accueillent des djihadistes en « libérateurs ». Cela dure une grosse semaine avant que la terreur médiévale ne s’instaure.
Assad a besoin de temps. Dans l’immédiat, il doit encore se remettre des évènements récents, faire le point sur la situation, ne pas se laisser désarmer par cette crise. Il est à espérer qu’il fasse preuve de la force morale nécessaire à la défense des droits légitimes de la Syrie et qu’il maintienne le cap qu’il s’est fixé depuis 14 ans, peu importe la situation actuelle. Il faut aussi acter des erreurs commises, faire une autocritique constructive et reprendre la marche vers la libération du pays des bandes djihadistes.
Comme on l’a vu dans cette région, les renversements de situation spectaculaire sont la norme.
L’affaire est loin d’être close. D’ici peu de temps, les djihadistes vont devenir largement autonomes et Erdogan aura les plus grandes difficultés à les contenir, d’autant qu’il sera occupé avec ses amis kurdes. Croire que ces baiseurs de chèvres vont se calmer est une hallucination occidentale.
La partie de la Syrie contrôlée par les fanatiques va rapidement se transformer en enfer sur terre, comme partout où ces démons mettent les pieds, et d’abord pour les minorités ethniques ou religieuses qui tergiversent face au retour à l’âge des cavernes. Tous les fanatiques de la planète vont se ruer sur place pour s’enrôler dans ce qu’ils voient comme la base de départ du djihad mondial.
Ce sera invendable sur la scène internationale, peu importe les efforts des juifs et des démocraties pour les normaliser.
Les Iraniens vont devoir évaluer la situation car une fois passée le choc, le sauvagerie des fanatiques de Damas les obligera à réagir.
Seul Bachar peut faire la synthèse entre la Russie, l’Iran, les minorités religieuses du pays. Les masses qui ont ouvert leurs villes aux djihadistes auront tôt fait de s’en mordre les doigts.
Bachar est la seule option
Contrairement à ce qu’on entend à propos de Bachar al Assad, il a fait preuve d’une remarquable endurance pendant 14 années de guerre civile face au bloc de l’OTAN, de la Turquie, de l’Arabie Saoudite et des hordes djihadistes internationales jetées sur le pays.
Ce pays n’était même pas théoriquement susceptible de résister à un tel assaut.
Si l’armée syrienne ne s’est pas battue, c’est parce qu’elle n’était plus payée, que le pays était sous embargo, en ruines, sans perspective. Pour contourner cette situation, Bachar était contraint de rechercher l’appui des états du Golfe et d’une normalisation des relations.
Son voyage en Chine s’inscrivait dans cette direction.
مشاهد الاستقبال الرسمي لوصول الرئيس #بشار_الأسد والسيدة الأولى #أسماء_الأسد إلى مطار خانجو الدولي. pic.twitter.com/4hPQ9MKdtF
— Syrian Presidency (@Presidency_Sy) September 21, 2023
Face à l’extrême sévérité de la situation économique, des excès ont été commis par des fonctionnaires corrompus du gouvernement syrien. Assad n’a pas pris toute la mesure de cette réalité ou n’a pas pu y répondre, faute de solutions pratiques. Mais des erreurs de ce genre restent une question marginale comparativement à la barbarie qui règne désormais en Syrie.
L’idée que tout va se calmer en Syrie est une illusion médiatique. Le Liban va s’enflammer et la Jordanie va suivre. Rien ne peut apaiser ces chiens enragés que sont les djihadistes, surtout lorsqu’ils sont aussi soutenus qu’actuellement, hormis par le fer et le feu.
En l’état actuel des choses, la Russie joue la carte de la prudence dans l’espoir de voir des factions pseudo « modérées » prendre le dessus à Damas. Pour cette raison, Assad ne va probablement pas intervenir politiquement dans l’immédiat pour ne pas donner l’impression que la Russie cherche à alimenter la crise.
Ces calculs diplomatiques sans intérêt de Moscou s’avèreront inutiles et la réalité s’imposera : Damas doit être libérée des djihadistes de l’OTAN. Le sort de l’Eurasie en dépend. On ne peut pas laisser cet incendie s’étendre et jouer la montre dans l’espoir que les choses s’apaisent d’elles-mêmes. Hélas, les états menacés ne réagiront que lorsque le pire aura lieu.
C’est un fait : le zèle messianique des démocraties juives cultivent chez elles un sens de l’agressivité et l’initiative dont ces états sont dépourvus. Jusqu’à présent les états attaqués réagissent à une agression, mais ne prennent pas l’offensive.
Ne soyons pas pessimiste.
Le temps a des vertus insoupçonnées. Espérons sincèrement que le seul et vrai président de la Syrie assume ses fonctions en dépit des difficultés extraordinaires de l’heure et ne se résigne pas. L’humanité a besoin d’une Syrie libérée de la barbarie et Bachar al Assad est la voix de cette Syrie libre.
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