La Pologne vote une peine de 3 ans de prison pour toute personne qui manque de respect aux homosexuels et aux travestis

La Rédaction
Démocratie Participative
02 décembre 2024

L’état anal polonais renforce sa politique de terreur contre les hétérosexuels (95% de la population polonaise).

Notes from Poland :

Le gouvernement polonais a approuvé des projets visant à ajouter l’orientation sexuelle, le sexe, l’âge et le handicap aux catégories couvertes par les lois polonaises sur les crimes de haine. Les personnes coupables de tels délits peuvent être condamnées à des peines d’emprisonnement.

La loi polonaise fait déjà de l’« insulte publique fondée sur l’appartenance nationale, ethnique, raciale ou religieuse » un crime passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement.

Cependant, le ministère de la justice estime que « ces dispositions ne protègent pas suffisamment tous les groupes minoritaires qui sont particulièrement vulnérables à la discrimination, aux préjugés et à la violence ».

Il souhaite donc mettre à jour la réglementation pour pénaliser en plus la discrimination fondée sur le handicap, l’âge, le sexe/genre (płeć en polonais, qui peut être traduit par l’un ou l’autre mot anglais) ou l’orientation sexuelle.

« Les nouveaux règlements visent à mettre en œuvre plus complètement l’interdiction constitutionnelle de la discrimination et à répondre aux recommandations internationales sur les normes de protection contre les discours et les crimes de haine », a écrit le ministère de la justice, qui a préparé la nouvelle législation.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a déjà exprimé son inquiétude quant au fait que le code pénal polonais n’inclut pas le handicap, l’âge, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre comme motifs de crimes de haine.

L’ajout de l’orientation sexuelle et du genre à la législation polonaise sur les crimes de haine était l’un des éléments de l’accord de coalition qui a porté au pouvoir un nouveau gouvernement plus libéral à la fin de l’année dernière, mettant fin à huit années de règne du parti national-conservateur Droit et Justice (PiS).

La démocratie catholique polonaise

Cet accord a marqué un changement important après une période au cours de laquelle le PiS a mené une campagne virulente contre ce qu’il appelle « l’idéologie LGBT » et « l’idéologie du genre ». C’est en partie à cause de cette rhétorique que la Pologne a été classée comme le pire pays de l’Union européenne pour les personnes LGBT+ au cours des cinq dernières années.

Le journal Gazeta Wyborcza note que la version initiale de la législation proposée incluait également « l’identité de genre » (tożsamość płciowa) en tant que nouvelle catégorie protégée. Mais le ministère de la justice a finalement décidé que le mot sexe/genre (płeć) était « suffisant pour garantir un niveau de protection approprié ».

Cette décision a toutefois été critiquée par Lambda, un important groupe de défense des droits des personnes LGBT+, qui l’a qualifiée de « troublante ». Trans-Fuzja, un groupe qui défend les droits des personnes transgenres, a également averti que ce changement pourrait avoir pour conséquence que « l’un des groupes les plus exclus et les plus vulnérables reste sans protection ».

Le ministère de la justice note qu’en vertu de la législation proposée, les cas d’insultes publiques motivées par des préjugés à l’encontre des groupes protégés ou d’incitation à la haine contre ces groupes sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement. Les cas de violence et de menaces illégales sont passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.

La délicieuse Anna Grodzka, fondateur de Trans-Fuzja, député au parlement polack de 2012 à 2015. C’est le premier travelo d’Europe à avoir occupé une telle fonction !

Lors d’une réunion tenue mardi, le gouvernement du Premier ministre Donald Tusk a approuvé le projet de loi. Celui-ci doit maintenant être soumis à l’approbation du parlement, où le gouvernement dispose de la majorité.

S’il est adopté par le parlement, le président Andrzej Duda, un allié du PiS, peut signer le projet de loi, y opposer son veto ou le transmettre à la cour constitutionnelle pour évaluation. Lors de sa campagne de réélection en 2020, M. Duda s’est insurgé contre « l’idéologie LGBT », qu’il a qualifiée de « diabolique ».

Je n’accorde aucun crédit à cet affairiste catholique.

Il mange dans la main de Macron.

Cependant, le deuxième et dernier mandat de M. Duda en tant que président se termine l’année prochaine, et la coalition au pouvoir espère que l’un de ses candidats pourra le remplacer.

Entre-temps, le président du PiS, Jarosław Kaczyński, a affirmé que « l’idéologie LGBT… affaiblit l’Occident » et « terrorise les gens ». L’archevêque de Cracovie, Marek Jędraszewski, a également suscité la controverse en comparant l’« idéologie LGBT » au communisme et au nazisme.

Ces Catholiques séniles de Pologne ne peuvent pas s’empêcher d’être caricaturalement autistes. Les Nationaux-Socialistes mettaient les militants homosexuels dans des camps de travail où ils tenaient compagnie aux communistes polonais.

Ces Polonais ont même l’audace de geindre à propos de ces camps pour soutirer des points de bonne conduite auprès du système judéo-démocratique international.

La démocratie catholique polonaise n’a toujours pas digéré de s’être faite passée dessus par le Reich allemand et s’enferme dans le déni quant à son inutilité totale.

C’est d’ailleurs aussi vrai aujourd’hui qu’il y a 80 ans.

Toutefois, malgré l’absence de protection juridique spécifique, les groupes LGBT+ ont remporté quelques victoires, comme au début de cette année, lorsqu’un tribunal a prononcé une condamnation juridique contraignante pour diffamation à l’encontre du chef d’un groupe conservateur qui envoie des chauffeurs dans des camionnettes portant des slogans associant les personnes LGBT+ à la pédophilie.

On se demande qui pourrait raisonnablement faire une telle association.

C’est une invention de l’extrême-droite.

Pendant ce temps-là, en Russie, le gouvernement travaille sur le sujet.

Et c’est beaucoup plus sérieux que la pauvre Pologne catholique russophobe.

La police russe a fait une descente dans plusieurs bars et boîtes de nuit gays à Moscou tôt samedi, en vertu de lois criminalisant la « propagande LGBT », ont rapporté les médias d’État.

C’est bien, mais déporter cette vermine en Sibérie, c’est mieux.

A minima, les fiottes présentes devraient être expédiées au front, dans des bataillons disciplinaires, pour y faire du déminage. C’est la seule façon dont une fiotte peut se racheter : sauter glorieusement sur une mine fournie par l’Amérique LGBT à l’Ukraine LGBT et sauver la vie d’un soldat russe hétérosexuel pour qu’il fonde une famille plus tard.

Un état digne de ce nom recycle intelligemment ses détritus sociaux et je conseille vivement aux autorités russes de suivre les bonnes pratiques dans ce domaine.

Bref, pour en revenir à la Pologne, elle est irrémédiablement condamnée à pourrir, sauf si l’armée russe décide de libérer les champs de pomme de terre polonais de la brutale dictature pro-OTAN qui y transmet le SIDA aux enfants.

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