Julien Rochedy perce

La Rédaction
Démocratie Participative
23 novembre 2024

 

Hervé Ryssen a attiré l’attention du public sur la parution du dernier JDNews, un cauchemardesque format hybride à mi-chemin entre le JDD et CNews (ils ne se sont pas cassés le cul).

Les sujets de JDNews sont interchangeables avec ceux de CNews qui le sont avec ceux d’Europe 1 qui le sont avec ceux de Valeurs Actuelles qui le sont avec ceux de Frontières, etc., etc.. Le point commun étant que cet écosystème est possédé par Bolloré (hormis Valeurs Actuelles), qui n’est pas catholique, ni breton, contrairement à ce qu’une rumeur persiste à faire croire.

L’oeil exercé remarque cependant une constante qui n’est pas explicitement signifiée au lecteur : la quantité de juifs qui y pullulent.

D’emblée, ça commence bien innocemment avec la Catholique Bastié, dont on sait qu’elle est vilainement fourrée avec tout ce que le Paris journalistique compte de yids, mais aussi – et surtout – la plagiaire juive Rachel Kahn, caution noire de pure apparence de la LICRA.

Le « wokisme », qui n’est que l’opportunisme gauchiste affublé d’un nouveau nom, trouverait dans cette représentante de l’antiracisme juif une figure qui « combat » l’extrême-gauche. Et mériterait, par voie de conséquence, la bienveillance des goyim « de droite ». C’est du moins ce que veut croire la rédaction de JDNews de Geoffroy Lejeune.

Geoffroy Lejeune

Quand on sait que la LICRA a été créée par des agents du Komintern, dirigé depuis Moscou par Ovseï-Gerchen Radomyslski-Apfelbaum dit « Grigori Zinoviev », pour soutenir les assassins (juifs) des ukrainiens anti-communistes réfugiés à Paris dans les années 1920, on reste interrogatif quant à ce virage à droite allégué.

D’évidence, ce n’est pas par affinité subite avec la droite marginalement réactionnaire que ce rapprochement a lieu. Il s’agit plutôt du résultat de l’éviction des juifs à gauche en raison de leur soutien indéfectible à leur véritable patrie, « Israël ». Comme tout le monde sait, compte tenu du poids électoral des masses immigrées, notamment musulmanes, un tel soutien serait une impasse pour la gauche. C’est donc avec armes et bagages qu’ils passent en larges cohortes à droite. Ou, plus exactement, que la droite passe en bloc chez les juifs, désormais devenus un peu moins restrictifs.

À l’intérieur de ce vilain journal, nous trouvons une liste d’autres de ces figures de la « contre-culture » (sic). Certains pourraient tiquer en voyant les noms les plus établis du paysage médiatique français être présentés comme incarnant une « contre-culture », c’est-à-dire une culture minoritaire, presque marginale, s’opposant héroïquement à l’hégémonie ambiante. Un peu comme David contre le Palestinien Goliath.

Là encore, le béotien sans éducation adéquate peut vite passer à côté de l’essentiel.

Apportons donc quelques utiles précisions.

Cinq juifs d’emblée sur onze noms cités, mais il faut encore creuser parmi ceux qui ne le sont pas.

Pascal Bruckner n’est pas juif et, comme le cite sa fiche Wikipédia, il s’amuse beaucoup du fait qu’on le dise juif :

Il déclare avoir souvent été erronément considéré comme de confession juive et comme un « intellectuel juif ». Il qualifie d’« ironie de l’histoire assez cocasse » le fait d’être considéré comme juif10 en raison de son nom et de sa sympathie exprimée à l’égard de l’État d’Israël, alors qu’il a un nom d’origine germanique porté aussi bien par des protestants, mais aucune ascendance liée à la judéité, et que René Bruckner, son père, était extrêmement antisémite et favorable au nazisme.

Comme on le voit, le philosémitisme obsessionnel de ce pauvre Bruckner est le résultat d’un assez pitoyable rejet de la figure paternelle qui avait cours dans la bourgeoisie décatie des années 1960. René Bruckner était quelqu’un de très bien comme le précise Wikipédia :

Son père, René Bruckner, né en 1920 et décédé en 2012, ingénieur de l’École des mines de Paris, antisémite convaincu, était très favorable aux thèses nazies et haïssait les Juifs. Il devança le STO et œuvra pour les usines Siemens, à Berlin, puis à Vienne, entre 1942 et 1945.

Par conviction, le père de Pascal Bruckner contribua par son intelligence à l’effort de guerre du Troisième Reich dans l’espoir d’une victoire décisive du monde aryen contre la race honnie.

Pour en revenir à Bruckner fils, s’il n’est pas juif, on ne peut pas en dire autant de sa descendance. C’est d’ailleurs généralement là que vient s’échouer le philosémitisme. Il est en effet le père d’une juive, Anna Bruckner, qu’il a commise avec Daniéla Thompson, de son véritable nom Friedlander-Tennenbaum.

Sa juive de fille :

C’est pas la caille de l’année

Mais ce n’est pas encore tout. Nous voyons que trône dans cette réédition baroque de l’Affiche rouge Mathilde Seigner. La soeur de l’actrice, Emmanuelle, est l’épouse de Roman Polanski.

Avec un tel beau-frère, on ne peut guère s’étonner de la voir voisiner avec Bernard-Henri Lévy, grand protecteur du cinéaste juif installé en Suisse et visé dans une sinistre affaire de viol sur mineure en Amérique.

Quant à Gilles Freyer, son profil est incertain.

Parmi les 13 figures de la « contre-culture » citées en exemple par JDNews, nous avons donc 6 juifs certifiés selon les lois de Nuremberg, le père d’une juive, la belle-soeur d’un juif et un type aux origines équivoques.

Pour conclure, notons qu’une seule de ces 13 figures n’a pas sa photo mise en exergue.

Julien Rochedy a une chaîne YouTube

À la rédaction de JDNews, on est courageux, mais pas téméraire.

L’intellectuel Julien Rochedy pourrait susciter quelques froncements de sourcils chez un public qui ne fête pas Noël, par simple habitude. Fort heureusement, la présence de Bernard-Henri Lévy en dessous est de nature à rassurer, d’autant qu’il a un encart spécial où est célébrée la geste universitaire du philosophe Youtre-Atlantique.

Ce sont des petits détails de maquettiste qui font une grande différence chez les observateurs de la communauté.

Si la Mer Rouge n’est pas encore complètement ouverte pour le jeune philosophe français, l’anti-chambre de CNews est plus proche que jamais. On aimerait peut-être dans l’entourage de Bolloré un engagement plus ferme et plus net contre l’antisémitisme, le grand combat de notre époque, et en fait de toutes les époques.

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