Judaïsme : le ministre des shekels israélien déterminé à réduire « de moitié » la population de Gaza

La Rédaction
Démocratie Participative
27 novembre 2024

Bezalel Smotrich (à gauche)

Quelle personne normale voudrait croiser dans un couloir obscur un de ces juifs dont la droite française est le fan club ?

Le Figaro :

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a affirmé qu’Israël devrait «conquérir» la bande de Gaza et réduire de moitié la population palestinienne locale par «une émigration volontaire». S’exprimant lundi soir lors d’un colloque organisé par le Conseil de Yesha, organisme représentant les colons de Cisjordanie occupée, M. Smotrich a déclaré «qu’on peut et on doit conquérir la bande de Gaza, il ne faut pas avoir peur de ce mot».

«Il ne fait aucun doute qu’à Gaza, avec l’encouragement d’une émigration volontaire, il existe ici, selon moi, une opportunité unique qui s’ouvre avec la nouvelle administration (Trump)», a ajouté le ministre, à la tête du parti d’extrême droite «Sionisme religieux». «On peut créer une situation dans laquelle, d’ici deux ans, la population de Gaza sera réduite de moitié», a précisé M. Smotrich.

Le mot « volontaire » est ici à interpréter à la lumière de la culture juive.

Ce serait un départ volontaire en ce sens que rester reviendrait à accepter d’être assassiné par les bombes, les snipers, la faim et les maladies, dont certaines sciemment introduites par des scientifiques juifs.

Le 14 novembre, Human Rights Watch avait estimé que le déplacement forcé à répétition des Palestiniens dans la bande de Gaza constituait un crime contre l’humanité, des accusations rejetées comme «totalement fausses» par Israël. Les «actions d’Israël semblent également correspondre à la définition du nettoyage ethnique» dans les zones où l’armée a sommé les Palestiniens de partir et où ils ne pourront pas revenir, avait jugé l’ONG dans un rapport. «Les mots nettoyage ethnique sont de plus en plus utilisés pour décrire ce qui se passe dans le nord de Gaza», avait aussi déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell le 11 novembre sur X.

C’est le but des juifs depuis plus d’un siècle.

Ils ont le même projet pour l’ensemble de la Palestine et bien au delà.

Les projets de «transfert volontaire» de la population gazaouie de M. Smotrich et de son collègue ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, avaient provoqué un tollé en janvier. «Les États-Unis rejettent les récentes déclarations des ministres israéliens Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir prônant la relocalisation des Palestiniens en dehors de Gaza», avait alors affirmé le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, qualifiant ces propos d’«irresponsables».

Le retour éventuel d’une présence civile juive dans ce territoire a été rejeté par Benjamin Netanyahu, mais il est évoqué par les ministres les plus radicaux de son gouvernement. «Il est évident qu’au final, il y aura une présence juive civile dans la bande de Gaza», avait affirmé M. Smotrich lors d’une rencontre avec des militants de droite en octobre.

Smotrich et Ben Gvir sont loin d’être les plus radicaux de l’offre politique au sein de l’entité sioniste. On peut partir du principe que 100% de la population juive partage leur projet d’épuration ethnique, avec des nuances ici et là quant aux méthodes à employer pour mener avec succès leur plan génocidaire.

Ce qui les distingue de Netanyahu par exemple, c’est la forme, pas le fond.

Netanyahu est l’intermédiaire entre le bloc fanatique juif qui peuple la Palestine et le monde extérieur. Bon gré mal gré, la juiverie locale sait qu’il faut composer un minimum avec les goyim, du moins certains d’entre eux.

En ce sens, les juifs ne varient pas. Ils n’ont pas changé depuis l’époque où les sicaires menaient la terreur dans ce désert, il y a 20 siècles de cela.

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