La Rédaction
Démocratie Participative
27 novembre 2024
Les démocraties française et allemande marchent au même pas
L’état de droit, c’est toujours un peu compliqué à expliquer.
Mieux vaut des exemples concrets.
Remix :
Un Allemand qui avait qualifié un juge de « manifestement dérangé mentalement » – après que celui-ci eut prononcé une peine légère à l’encontre d’un Syrien qui avait violé une jeune fille de 15 ans – s’est vu infliger une amende de 5 000 euros pour avoir « insulté » le juge. L’amende infligée à Paul S., dont le nom a été modifié pour protéger son identité, était presque le double de celle infligée au violeur syrien. Non seulement le Syrien n’a pas eu à purger de peine de prison, mais il a même été félicité par le juge de district pour ses efforts d’intégration au cours de son procès.
Le juge a prononcé une peine avec sursis, une forme de mise à l’épreuve, à l’encontre du violeur syrien de 30 ans, qui n’a dû verser à sa victime qu’une somme de 3 000 euros.
Paul S. a écrit un courriel de colère au juge du tribunal de district en raison de la sentence, que Paul S. a trouvée injuste.
La peine prononcée à l’encontre de Paul S. a ensuite été réduite en appel, et l’homme a été condamné à payer un tiers de l’amende initiale.
Le premier crime du Syrien a eu lieu à Osnabrück en 2022, lorsqu’un Syrien de 30 ans, ivre, a violé une jeune fille de 15 ans qui rentrait simplement chez elle à pied. Le juge n’a condamné le Syrien qu’à deux ans de mise à l’épreuve, sans peine de prison.
Non seulement le juge n’a pas condamné l’homme à une peine d’emprisonnement, mais il l’a même complimenté au cours de sa condamnation en raison de l’évolution « positive » de l’homme dans la société allemande.
Le juge a prononcé ces mots mot pour mot lors d’un procès pour viol au cours duquel l’homme a été condamné : « Vous êtes en bonne voie pour devenir un citoyen tout à fait normal ici ».
Je crois discerner les loisirs du juge
Le juge a également dit littéralement que l’intensité du viol était « au bas de l’échelle ».
L’Allemagne multiplie les descentes de police et les poursuites pour « insultes » à l’encontre des personnes qui critiquent les fonctionnaires et les hommes politiques. Ces insultes peuvent être aussi simples que de traiter un politicien d’« idiot » ou, dans le cas de la ministre des affaires étrangères Annalena Baerbock, de « pire ministre des affaires étrangères de tous les temps ».
C’est sans aucun rapport, mais je me rappelle d’un Allemand, Stephan Ernst, qui a opté pour une alternative au courrier après qu’un politicien, Walter Lübcke, avait dit à la population allemande de dégager d’Allemagne si elle n’était pas satisfaite de l’invasion islamique décrétée par Merkel.
« Si les Allemands n’acceptent pas les valeurs de la Loi fondamentale, ils peuvent quitter l’Allemagne ! »
Débattue Outre-Rhin, la méthode avait une particularité : un taux de récidive de très exactement 0%.
Stephan Ernst
Aux dernières nouvelles, ça en est là pour le politicien :
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